Les potentialités de la commune

Présence de lacs et barrages offrant un potentiel aménageable important ;

Importance de l’effectif du cheptel qui permet l’émergence d’acteurs dans les filières bétail viande.

  • Agriculture

Pratiquée par plus de 90% de la population, l’agriculture est caractérisée par un  système de production essentiellement extensif et tributaire des aléas climatiques. Il est tourné vers l’agriculture de subsistance (du type pluvial) utilisant très peu d’intrant et de moyens modernes de production. Les principales spéculations sont  les cultures céréalières (mil, sorgho, maïs, riz, niébé, voandzou) et les cultures de rentes (arachide, sésame).

Pendant la saison sèche, les cultures maraîchères sont pratiquées autour des barrages et des retenues d’eau. Les principales spéculations concernent essentiellement  les fruits et légumes (le haricot vert, les choux, l’oignon, l’aubergine locale, la tomate, les pastèques,) et les tubercules (la pomme de terre).

  • Élevage

L’élevage constitue la plus importante activité économique dans la commune de Kaya après l’agriculture. Elle est pratiquée de façon concomitante avec l’exploitation agricole. Deux modes d’élevage sont pratiqués dans la commune à savoir le mode traditionnel (transhumance) ou extensif et le mode amélioré (semi-intensif et l’embouche). Les principales espèces rencontrées dans la commune sont les bovins, les ovins, les caprins, les porcins, les asins et la volaille. En termes d’infrastructure, la commune dispose de six (08) parcs de vaccination, un poste vétérinaire, une boucherie, un abattoir et un abattoir frigorifique. construction.

Image du marché à bétail
L’abattoire frigorifique
  • Transport et Télécommunications

Le réseau routier compte 50,767 km de voirie bitumée, 30,066 km de voirie en terre et environ 224,052 km de voirie non aménagée. Le chef-lieu de la commune est traversé par les Routes nationales RN°3 reliant Ouagadougou et Dori et RN°15 reliant Sapaga à Ouahigouya. Plusieurs sociétés de transport (TSR, STAF, SBTA…) desservent la commune. Kaya est aussi relié à Ouagadougou par la voie ferrée qui sera  fonctionnelle bientôt.

Pour ce qui est de la télécommunication, on constate une expansion de la téléphonie mobile aussi bien en termes de couverture qu’en termes d’accessibilité. Cependant, des progrès restent à faire en matière d’accès à l’internet. Il existe six (06) radios FM dont la Radio-Télévision du Burkina (RTB2) basées à Kaya. Une television STV Kaya.

  • Commerce

L’activité commerciale concerne pour l’essentiel les produits agricoles (produits maraîchers, céréales, bétail, autres produits dérivés), les produits artisanaux, les produits manufacturés et les Produits Forestiers Non Ligneux. Ces échanges se pratiquent autour de différentes infrastructures marchandes (marché central, marchés des villages, les yaars, les boutiques,  les alimentations, les marchés à bétails, les gares routières, etc.). Les agences bancaires (BOA, Banque Atlantique, Coris Bank, UBA, ECOBANK , BCB et la BDU-BF) et celles de microfinances (caisse populaire, Graine, ACEP, COPEC GALOR, CODEC ) contribuent à l’essor du commerce dans la Commune.

Les principaux débouchés des productions locales restent les villes de Ouagadougou, Pouytenga  et les pays voisins

  • Potentiel Touristique et culturel de la Commune

La commune de Kaya regorge d’un patrimoine touristique assez fourni et varié, mais non valorisé.  Ce patrimoine constitué d’offre originelle et dérivée mérite que les acteurs au développement de la commune s’y penchent afin de faire de ce dernier un des leviers du développement de la commune.  Ainsi entre autres on peut citer le riche patrimoine culturel, historique, matériel et immatériel, les sites et attraits touristiques, les structures d’hébergement, de restauration de divertissement et autres services connexes.

  • Le musée ethnographique communal de Kaya

Le musée ethnographique de Kaya fut construit en 1995. Ce musée est situé au centre de la commune en face de l’hôtel de ville. Il offre des visites de collection d’objets du patrimoine matériel des groupes ethniques de la commune et des autres contrées du Burkina Faso.

  • Le Lac DEM

Situé sur la route nationale n°15 (RN15) à 15 km au nord-ouest de Kaya (axe Kaya-Kongoussi), le Lac Dem est un site ornithologique qui abrite d’énormes espèces d’oiseaux migrateurs. Ce lac offre aux riverains des espaces irrigués servant au maraîchage. De plus il abrite les installations de pompage et de traitement de la nationale des eaux du Burkina (ONEA) qui fournit l’eau potable à la commune de Kaya.

  • Le musée des fourneaux africains l’Association Culturel « PASSATE »

Ce musée composé de fourneaux à ciel ouvert sont situés au secteur n°6 sur la route de Boulsa.  Il est le fruit de l’association culturelle « Passaté », association promotrice du festival culturel « Wedbindé ». Ces fourneaux sont le témoignage du travail traditionnel des forgerons de la région du Centre-Nord ainsi que d’autres pays de la sous-région et du monde.

  • Le Hall des Artisans maroquiniers

Situé au marché central de Kaya, un hall entièrement consacré aux artisans maroquiniers, expose à la vente des objets confectionnés à partir des peaux préparées au préalable dans les tanneries de la ville ou en provenance d’autres localités environnantes. 

Ce hall constitue un pôle économique très important pour la commune et mérite d’être promu

 

  • Les fourneaux de Tiwêga

Inscrit dans le patrimoine culturel de l’UNESCO, ce site historique, situé sur la route régionale n°14 témoigne de l’art du travail de réduction du fer. On y dénombre un amas de scories et trois fourneaux en état plus ou moins dégradés du fait des aléas climatiques.  La viabilisation de ce site est nécessaire car cela drainerait un nombre important de visiteurs. Cela doit passer par des fouilles archéologiques pour mettre en exergue l’historique de ce site.

  • Citer les partenaires de la commune et leur cadre d’intervention. S’il y a des jumelages, faire ressortir (Joindre des photos si possible)

La commune de Kaya est jumelée avec la ville de Herzogenaurach (Allemagne) en 1972 et celle de Châtellerault (France) en 1976. 

En plus de l’appui institutionnel (le renforcement des capacités des services municipaux, équipement de la mairie),  la coopération décentralisée avec Châtellerault intervient  aussi dans les domaines suivants :

  • l’eau et l’assainissement ;
  • l’optimisation des recettes fiscales ;
  • les technologies de l’information et de la communication ;
  • l’appui à l’entreprenariat pour la jeunesse ;
  • la formation des agents et des étudiants ;
  • le développement du tourisme et de la culture ;
  • l’énergie renouvelable.

Quant aux actions du comité de jumelage sont dirigées dans le domaine de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage, les activités génératrices de revenu, la promotion des énergies renouvelables et l’accompagnement des assoccations.

 

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